Dune maniĂšre gĂ©nĂ©rale pour ĂȘtre valable, une clause de non-concurrence dans un bail commercial doit rĂ©pondre Ă  certaines conditions. ‱ En application du droit des contrats et du droit des pratiques anticoncurrentielles, la validitĂ© de la clause de non-concurrence est subordonnĂ©e aux conditions suivantes: Cest au niveau de la durĂ©e de la non-concurrence que la clause commerciale est plus permissive. En affaires, et principalement dans le cas d’une vente d’actions ou d’actifs, la durĂ©e de la clause peut ĂȘtre plus longue qu’en emploi! Deplus, le juge peut condamner le salariĂ© au versement de dommages et intĂ©rĂȘts. Clauses de non concurrence dans les contrats commerciaux Les conditions de validitĂ© de ces clauses sont prĂ©vues Ă  l’article L.341-2 du code de commerce. En matiĂšre commerciale, la clause de non-concurrence vient limiter la libertĂ© d’entreprendre. Elle Bienconnue en droit du travail, la clause de non-concurrence est Ă©galement trĂšs utilisĂ©e en droit commercial, en particulier dans certains contrats tels contact@ 05 56 18 70 19 Conditionsde validitĂ© d'une clause de non-concurrence. Les conditions de validitĂ© d'une clause de non-concurrence ne sont, en principe, pas dĂ©finies par la loi. Ce sont donc les juges qui ont posĂ© les rĂšgles en la matiĂšre. PrĂ©cision toutefois, certaines clauses de non-concurrence sont rĂ©glementĂ©es par la loi. Tel est le cas de celle Droitsde reproduction rĂ©servĂ©s "CCI Alsace" Les notes d’information des CCI d’Alsace sont rĂ©guliĂšrement mises Ă  jour. Nous vous invitons Ă  vĂ©rifier sur le site vous ĂȘtes bien en possession de la derniĂšre version. CONDITIONS DE VALIDITE DE LA CLAUSE DE NON-CONCURRENCE 05.08.16 La clause de non-concurrence est une clause aux termes de UXb0nC1. La clause de non concurrence est une pratique extrĂȘmement frĂ©quente en droit du travail. La majoritĂ© des contrats de travail mentionne cette clause. Pourtant, celle-ci peut aussi avoir des consĂ©quences pour le nouvel clause de non-concurrence peut effectivement avoir des consĂ©quences pour le nouvel employeur. L’employeur qui en avait connaissance peut alors ĂȘtre mis en cause. La Cour de cassation a d’ailleurs rendu un arrĂȘt rĂ©cent le 16 octobre 2019 rendu se prononçant en ce litige entre deux sociĂ©tĂ©s sur un mĂȘme salariĂ©Une sociĂ©tĂ© apprend que son ancien salariĂ© lequel vient de dĂ©missionner, travaille dĂ©sormais chez une entreprise concurrente pour exercer la mĂȘme activitĂ© dans l’agence qu’elle venait de concevoir dans le mĂȘme secteur, alors qu’il Ă©tait liĂ© avec elle par une clause de non-concurrence signĂ©e dans le contrat de que son concurrent avait connaissance de l’existence de cette clause, la sociĂ©tĂ© assigne l’entreprise rivale sur le fondement de la soutenant qu’il s’agit dĂ©bauchage fautif et qu’elle doit ĂȘtre condamnĂ©e en paiement de dommages-intĂ©rĂȘts pour concurrence rejeter la demande de la sociĂ©tĂ© demanderesse, la Cour d’Appel soutient que mĂȘme si le dĂ©bauchage est avĂ©rĂ©, il doit, pour ĂȘtre dĂ©clarĂ© fautif, ĂȘtre combinĂ© Ă  des manƓuvres Cour de Cassation casse l’arrĂȘt de la Cour d’appel en estimant que la sociĂ©tĂ© concurrente a commis une faute dĂ©lictuelle en recrutant sciemment le salariĂ© en connaissance de la Clause de il n’est donc pas nĂ©cessaire d’établir l’existence des manƓuvres dĂ©loyales,En consĂ©quence, la sociĂ©tĂ© victime a eu droit Ă  des Cabinet de MaĂźtre Emilie Bender, Avocat au Barreau de Nice, vous accompagne dans votre dĂ©marche signature de clause de non-concurrence, contestation de clause de non-concurrence, violation d’une clause de non-concurrence, action en nullitĂ© de la clause de non-concurrence
Pour plus d’actualitĂ©s en droit du travail de cassation, chambre commerciale, 16 octobre 2019, N° de pourvoi 18-15418 Afin d’exercer votre activitĂ©, vous avez signĂ© un bail commercial dans lequel ne figurait aucune clause de non-concurrence. Or votre bailleur s’était engagĂ© auprĂšs de la sociĂ©tĂ© copropriĂ©taire Ă  ne conclure aucun bail commercial visant Ă  dĂ©velopper une activitĂ© similaire Ă  celle de l’un des locataires dĂ©jĂ  prĂ©sent dans l’immeuble. En tant que locataire, ĂȘtes-vous tenu de respecter les engagements de votre propriĂ©taire alors que vous n’en Ă©tiez pas informĂ© ? À la lumiĂšre de l’arrĂȘt de la Cour de cassation du 7 mai 2014, Avocats PICOVSCHI vous informe de vos droits et mettra tout en Ɠuvre pour dĂ©fendre vos intĂ©rĂȘts en cas de conflit. Clause de non-concurrence et bail commercial En tant que commerçant vous avez conclu un bail commercial. Par ce contrat vous louez dĂ©sormais un local pour l’exploitation de votre fonds de commerce. À l’image du contrat classique, le contrat de bail peut mentionner l’existence de clauses spĂ©cifiques. Garantir une jouissance paisible des lieux, prĂ©venir les vices cachĂ©s, etc.
 sont autant d’obligation que le propriĂ©taire doit au locataire en contrepartie du loyer. Cependant, parfois le bailleur inclut une condition supplĂ©mentaire l’obligation de non-concurrence. DĂšs lors cette clause interdit Ă  l’une de parties au contrat d’exercer une ou plusieurs activitĂ©s prĂ©vues dans l’accord signĂ©. NĂ©anmoins, pour ĂȘtres valables, les clauses de non-concurrence doivent comporter un certain nombre de conditions. Elles doivent notamment ne pas ĂȘtre disproportionnĂ©es par rapport aux intĂ©rĂȘts Ă  protĂ©ger puisqu’elles ne peuvent aboutir Ă  interdire d’exercer une activitĂ© commerciale par exemple. En outre, et mĂȘme s’il apparait Ă©vident, on ne peut vous opposer cette clause que si elle est prĂ©vue dans votre contrat de bail ! Cependant bien que cela relĂšve du bon sens, dans certains cas spĂ©cifiques, il a pu ĂȘtre reprochĂ© au locataire d’avoir violĂ© cette clause. Ainsi, si vous vous retrouvez dans cette situation, il est primordial de faire appel Ă  un avocat compĂ©tent en droit immobilier, qui lui seul pourra vous sortir de cette situation dĂ©licate. Locataires la Cour de Cassation est de votre cĂŽtĂ© ! Se faire attaquer en non-respect de la clause de non-concurrence peu couter cher, trĂšs cher et laisser un goĂ»t amer. C’est ce qui est arrivĂ© Ă  une sociĂ©tĂ© locataire d’un bail commercial qui s’est vu opposer une clause de non-concurrence. Jusque lĂ  rien d’anormal puisqu’en cas de non-respect de cette clause, et compte tenu du droit commun de la responsabilitĂ© vous ĂȘtes amenĂ© Ă  en rĂ©parer le prĂ©judice. En revanche, lĂ  oĂč le problĂšme se pose c’est quand vous n’aviez mĂȘme pas connaissance de cette obligation ! Nul n’est censĂ© ignorer la loi » certes, mais, nul n’est censĂ© deviner son contrat ce dont tĂ©moigne l’arrĂȘt de la 3Ăšme chambre civile de la cour de cassation du 7 mai 2014. Dans cette affaire, plusieurs protagonistes Ă©taient Ă  l’honneur. Deux sociĂ©tĂ©s civiles immobiliĂšres SCI dont une qui a donnĂ© Ă  bail commercial ses locaux pour une activitĂ© de vente. Par la suite cette SCI a signĂ© un contrat devant un notaire autorisant le locataire Ă  cĂ©der lui-mĂȘme son bail. De cette cession est nĂ© le conflit puisque le locataire a Ă©tĂ© accusĂ© de non-respect de la clause de non-concurrence. Cependant, ladite clause qui n’était pas prĂ©sente dans le contrat qui le liait. Ainsi la Cour de Cassation prend position et nous dit qu’à dĂ©faut de stipulation dans le bail, le preneur ne peut ĂȘtre tenu personnellement d’une obligation contractĂ©e par son bailleur Ă  l’égard des tiers que s’il avait connaissance de cette obligation le jour de la signature du bail » La Haute Cour dĂ©fend, de bon sens, les intĂ©rĂȘts du locataire, ce qui semble venir sĂ©curiser une fois de plus la situation du locataire. Si dans les faits, il est question d’une clause de non-concurrence, il semblerait que ce raisonnement soit applicable dans d’autres nombreux cas. DĂšs lors en tant que locataire vous ne pouvez ĂȘtre tenu de respecter les engagements de votre propriĂ©taire, sans en avoir Ă©tĂ© informĂ© au prĂ©alable. Face Ă  une telle situation, il est indispensable d’avoir recours Ă  un avocat qui saura faire respecter ce Ă  quoi vous vous ĂȘtes engagĂ©, ni plus ni moins ! Sources Cour de cassation, 3Ăšme chambre civile, 7 mai 2014 n° Une clause de non-concurrence qui porte sur le monde entier n’est en rĂ©alitĂ© pas dĂ©limitĂ©e dans l’espace et n’est donc pas valable. C’est ce qu’a jugĂ© la chambre commerciale de la Cour de cassation le 8 avril 2021 Cass. Soc. 8 avril 2021, n°19-22097.Qu’est ce qu’une clause de non-concurrence ?Une clause de non-concurrence est une clause qui, par principe, figure dans le contrat de travail du salariĂ©. Elle entre en application Ă  la fin de son contrat de travail. Par cette clause de non-concurrence, l’employeur va pouvoir interdire au salariĂ© d’exercer certaines activitĂ©s professionnelles qui seraient susceptibles de nuire Ă  l’entreprise qu’il sont les conditions de validitĂ© d’une clause de non-concurrence ?La clause de non-concurrence repose sur 4 conditions cumulatives de validitĂ© posĂ©es par la jurisprudence Cass. soc., 10 juill. 2002, n° 99-43334 ; Cass. soc., 10 juill. 2002, n° 00-45135 ; Cass. soc., 10 juill. 2002, n° 00-45387 ; Cass. soc., 18 sept. 2002, n° 00-42904. Si une seule de ces conditions n’est pas respectĂ©e par la clause, elle est nulle et ne pourra pas ĂȘtre appliquĂ©e. Le salariĂ© en sera donc clause de non-concurrence doit Être indispensable Ă  la protection des intĂ©rĂȘts lĂ©gitimes de l’entreprise L’embauche du salariĂ© dans une entreprise concurrente reprĂ©senterait un risque rĂ©el pour l’ limitĂ©e Ă  la fois dans le temps et dans l’espaceTenir compte des spĂ©cificitĂ©s de l’emploi du salariĂ©. La clause ne doit pas empĂȘcher le salariĂ© d’exercer une activitĂ© professionnelle conforme Ă  sa formation et son expĂ©rience une contrepartie financiĂšre. Il s’agit de l’indemnitĂ© de non-concurrenceQu’est ce que la limitation gĂ©ographique de la clause de non-concurrence ?Le secteur gĂ©ographique oĂč s’applique l’interdiction de concurrence doit ĂȘtre, en principe, clairement et prĂ©cisĂ©ment dĂ©fini. A dĂ©faut, la clause de non-concurrence peut ĂȘtre dĂ©clarĂ©e nulle Cass. soc., 13 mars 2019, n° 17-11197 ; Cass. soc., 13 mars 2019, n° 17-11197 ; Cass. soc., 8 janvier 2020, n°18-16667.La clause doit ĂȘtre limitĂ©e aux secteurs gĂ©ographiques dans lesquels le salariĂ©, du fait de son activitĂ© nouvelle, est susceptible de concurrencer son ne doit pas avoir pour effet d’empĂȘcher le salariĂ© d’exercer une activitĂ© professionnelle conforme Ă  sa formation, Ă  ses connaissances et Ă  son expĂ©rience secteur oĂč s’applique la clause de non-concurrence peut ĂȘtre de dimensions trĂšs variablesLa condition est que le salariĂ© puisse continuer Ă  exercer une activitĂ© professionnelle, et que le secteur gĂ©ographique soit bien spĂ©cifiĂ©, mĂȘme s’il est trĂšs limitation gĂ©ographique de la clause de non-concurrence au monde entier est-elle valable ?La rĂ©ponse est non. C’est ce que rappelle la Cour de cassation dans un arrĂȘt du 8 avril 2021 Cass. Soc., 8 avril 2021, n°19-22097.Dans cette affaire, une salariĂ©e avait dĂ©missionnĂ© de son poste de gĂ©nĂ©ticienne. Son contrat de travail prĂ©voyait une clause de non-concurrence, qui contenait pour limitation gĂ©ographique, le monde Ă  son embauche dans une entreprise concurrente, son ancien employeur l’a mise en demeure de respecter la clause de non-concurrence. Il a par la suite saisi la juridiction prud’homale en juges avaient ordonnĂ© Ă  la salariĂ©e de cesser toute activitĂ© de concurrence professionnelle. Selon eux, la clause de non-concurrence devait s’appliquer. La salariĂ©e avait alors saisi la Cour de cassation parce qu’elle estimait illicite la clause de non-concurrence. En effet, pour dĂ©limiter son pĂ©rimĂštre gĂ©ographique, cette clause se rĂ©fĂšrait »au niveau mondial ». Elle faisait valoir que la clause de non-concurrence, avec une dĂ©limitation gĂ©ographique portant sur le monde entier, rendait impossible l’exercice d’une activitĂ© conforme Ă  sa formation et son Haute Juridiction rĂ©pond par l’affirmative. Elle rappelle que D’une part une clause de non-concurrence n’est licite que si elle est indispensable Ă  la protection des intĂ©rĂȘts lĂ©gitimes de l’entreprise, limitĂ©e dans le temps et dans l’espace. Elle doit tenir compte des spĂ©cificitĂ©s de l’emploi du salariĂ© et comporte l’obligation pour l’employeur de verser au salariĂ© une contrepartie financiĂšre. Tous ces conditions sont part, la clause de non-concurrence se rĂ©fĂ©rant au monde entier, n’est pas dĂ©limitĂ©e dans l’espace. La clause est donc nulle et ne peut s’appliquer. Le monde entier » n’est donc pas une limite gĂ©ographique acceptable, ce qui se conçoit plus d’articles rĂ©digĂ©s par notre cabinet d’avocat en droit du travail dans les Alpes-maritimes DurĂ©e du travail caractĂ©risation de la notion d’astreinte et code du travailQuelles sont les indemnitĂ©s suite Ă  un licenciement nul ? Pour ĂȘtre indispensable Ă  la protection des intĂ©rĂȘts lĂ©gitimes de l'entreprise, la clause de non-concurrence ne doit pas nĂ©cessairement prĂ©ciser les risques concurrentiels Cour de cassation a rĂ©cemment prĂ©cisĂ© que mĂȘme si la clause doit effectivement ĂȘtre indispensable Ă  la protection des intĂ©rĂȘts lĂ©gitimes de l'entreprise, elle n'avait pas pour autant Ă  prĂ©voir, pour ĂȘtre licite, les risques concurrentiels encourus par l'entreprise qui justifient la clause1.La clause de non-concurrence ne peut pas non plus viser le monde entier ». La Cour considĂšre qu'une telle clause n'est pas dĂ©limitĂ©e dans l'espace et qu'elle est donc nulle2.Il n'est pas possible de dĂ©roger contractuellement aux prescriptions de la Convention collective, dans un sens moins favorable au salariĂ©. Si la convention collective applicable impose de lever la clause de non-concurrence par Ă©crit, avec l'accord de l'intĂ©ressĂ©, alors l'employeur doit obtenir l'accord du salariĂ© pour lever la clause, nonobstant les dispositions du contrat prĂ©voyant la facultĂ© pour l'employeur de la lever Cour ajoute Ă©galement que le prononcĂ© de la liquidation judiciaire ne libĂšre pas de plein droit le salariĂ© de son obligation de non concurrence3 .La clause de non-concurrence n'est pas une clause pĂ©nale, dont la contrepartie pourrait ĂȘtre rĂ©duite par le juge. Elle ne constitue pas une indemnitĂ© forfaitaire prĂ©vue en cas d'inexĂ©cution d'une obligation contractuelle4.Les modalitĂ©s contractuelles propres Ă  la levĂ©e de la clause de non-concurrence Les modalitĂ©s contractuelles propres Ă  la levĂ©e de la clause de non-concurrence sont impĂ©ratives. DĂšs lors que le contrat de travail prĂ©voit que la clause de non-concurrence doit ĂȘtre levĂ©e par recommandĂ© avec accusĂ© de rĂ©ception, il ne peut ĂȘtre suppléé Ă  cette formalitĂ© par un simple email, quand bien mĂȘme il est dĂ©montrĂ© que le salariĂ© Ă©tait informĂ© de la levĂ©e de la clause5.Dans le cadre d'une rupture conventionnelle, l'employeur peut lever la clause de non-concurrence au plus tard Ă  la date du dĂ©part effectif du salariĂ© de l'entreprise. La Cour avait dĂ©jĂ  eu l'occasion d'affirmer qu'en cas de dispense de prĂ©avis, la clause de non-concurrence doit ĂȘtre levĂ©e au plus tard lors de la notification du licenciement, nonobstant toutes dispositions conventionnelles ou contractuelles6. La Cour rĂ©itĂšre ce principe en matiĂšre de rupture conventionnelle. Ainsi, l'employeur qui souhaite lever la clause peut le faire jusqu'Ă  la date de rupture fixĂ©e par la convention, nonobstant toutes stipulations ou dispositions contraires. En cas de renonciation tardive, la contrepartie ne peut ĂȘtre limitĂ©e Ă  la pĂ©riode antĂ©rieure Ă  la levĂ©e de la clause et est due au titre de toute la pĂ©riode pendant laquelle la clause aura Ă©tĂ© respectĂ©e par le salariĂ©7.Un accord devant le Bureau de Conciliation et d'Orientation ne peut couvrir l'absence de levĂ©e de la clause lors de la rupture du contrat de travail. DĂšs lors que l'employeur n'a pas levĂ© la clause Ă  temps, l'indemnitĂ© de non-concurrence est due au titre de toute la pĂ©riode pendant laquelle la clause aura Ă©tĂ© respectĂ©e par le salariĂ©, quand bien mĂȘme les parties auraient en conciliation renoncĂ© chacune Ă  cette clause8.Les cas de l'opposition par l'employeur au paiement de la clause de non-concurrenceSi la clause a manifestement pour objet de consentir au salariĂ© un avantage disproportionnĂ©, l'employeur peut s'opposer au paiement de la clause au motif que celle-ci ne serait pas valable. C'est en ce sens que s'est prononcĂ©e la Cour de cassation dans deux affaires la premiĂšre affaire, le contrat de travail prĂ©voyait une obligation de non-concurrence de 2 ans, assortie d'une indemnitĂ© mensuelle Ă©gale Ă  la rĂ©munĂ©ration mensuelle brute alors mĂȘme que l'employeur, seul opĂ©rateur national autorisĂ© FDJ, disposait de l'exclusivitĂ© de la distribution des produits sur le secteur gĂ©ographique visĂ© par la clause. Aucune concurrence n'Ă©tant possible sur le secteur visĂ©, la Cour a jugĂ© qu'une telle clause n'Ă©tait pas valable9.Dans la seconde, le contrat prĂ©voyait une obligation de non-concurrence de 2 ans, limitĂ©e Ă  2 dĂ©partements, assortie d'une indemnitĂ© Ă©gale Ă  100% de la rĂ©munĂ©ration, payable en une fois et sans possibilitĂ© pour l'employeur de lever cette clause. La Cour, retenant que l'entreprise connaissait des difficultĂ©s Ă©conomiques dont le rĂ©dacteur de la clause Ă©tait parfaitement informĂ©, a considĂ©rĂ© qu'elle octroyait au salariĂ© une compensation disproportionnĂ©e au regard des sujĂ©tions imposĂ©es et qu'elle Ă©tait donc dĂ©pourvue de cause licite10.La contrepartie financiĂšre aprĂšs la signature d'une transaction ? Un salariĂ© ne peut demander le paiement de la contrepartie financiĂšre aprĂšs la signature d'une transaction ne prĂ©voyant pas spĂ©cifiquement le rĂšglement de cette un rĂ©cent arrĂȘt de la Cour de cassation, le salariĂ©, dont la clause n'a pas Ă©tĂ© levĂ©e lors de son licenciement et qui en a respectĂ© les conditions, conclut postĂ©rieurement Ă  son dĂ©part une transaction par laquelle il reconnait ĂȘtre rempli de ses droits. Selon la Cour, il ne peut ensuite demander le paiement de la contrepartie financiĂšre dĂšs lors que la transaction prĂ©cise que les parties dĂ©clarent ĂȘtre remplies de leur droits et mettre fin Ă  tout diffĂ©rend nĂ© ou Ă  naitre et renoncer Ă  toute action relative Ă  l'exĂ©cution ou Ă  la rupture du contrat.»11 Il est donc vivement recommandĂ© d'apporter une attention particuliĂšre aux conditions dont est assortie une clause de non-concurrence tant au moment de sa rĂ©daction qu'au moment de sa auteurs Claire Fougea , Bryan Cave Leighton Paisner, travaille avec des entreprises françaises et Ă©trangĂšres sur des questions de droit social, liĂ©es Ă  la transformation des organisations. Elle accompagne ses clients lors d'opĂ©rations de restructuration, de fusions-acquisitions, de consultations des instances reprĂ©sentatives du personnel, de nĂ©gociations collectives et de dĂ©parts de cadres et de dirigeants. Elle intervient Ă©galement dans les domaines du contentieux social, individuel et auteurs Margot Jouannet, Bryan Cave Leighton Paisner, concentre sa pratique sur le droit du travail et de l'emploi. Son expĂ©rience est principalement orientĂ©e vers le contentieux, oĂč elle assiste les entreprises tant devant les tribunaux sociaux que devant le juge des rĂ©fĂ©rĂ©s ou le juge administratif. Elle conseille Ă©galement ses clients sur des questions de ressources humaines au quotidien.[1] Cass. Soc., 15 dĂ©cembre 2021, n° 20-18144[2] Cass. Soc., 8 Avril 2021, n° 19-22097[3] Cass. Soc., 6 janvier 2021, n° 19-18312[4] Cass. Soc., 13 octobre 2021, n° 20-12059[5] Cass. Soc., 21 octobre 2020, n° 19-18399[6] Cass. Soc.,13 Mars 2013, Cass. Soc., 26 janvier 2022, n° 20-15755[8] Cass. Soc., 13 octobre 2021, n° 20-10718[9] Cass. Soc., 17 fĂ©vrier 2021, n° 19-15531[10] Cass. Soc., 4 novembre 2020, n° 19-12279[11] Cass. Soc., 17 fĂ©vrier 2021, n° 19-20635 ï»żLa rĂ©daction des clauses de non-concurrence est fondamentale car se pose souvent des problĂšmes d’interprĂ©tation qui peuvent rendres ces clauses inefficaces si elles sont mal rappel sur la validitĂ© et l’interprĂ©tation des clauses de non-concurrenceValiditĂ© d’une clause de non-concurrenceSelon la jurisprudence constante, la validitĂ© d’une clause de non-concurrence en droit commercial impose les conditions suivantes Cour de cassation – chambre commerciale 20 septembre 2016, n° La limitation dans le temps et dans l’espace ;Une justification par de la protection de l’intĂ©rĂȘt du crĂ©ancier ;La proportionnalitĂ© de la clause Ă  la protection des intĂ©rĂȘts lĂ©gitimes du position est rappelĂ©e par la Cour de cassation que toute clause de non‐concurrence qui n’est pas proportionnĂ©e, c’est‐à‐dire qui n’est pas justifiĂ©e par les intĂ©rĂȘts lĂ©gitimes Ă  protĂ©ger, compte tenu de l’objet du contrat, ou qui, n’étant pas suffisamment limitĂ©e dans le temps et dans l’espace, porte une atteinte excessive Ă  la libertĂ© d’exercice de la profession du dĂ©biteur de l’obligation » » Cass. com., 2 oct. 2019, no 18‐ publiĂ© au Bulletin.Dans une affaire ou le dĂ©biteur de la clause de non-concurrence avait interdiction de s’établir dans un rayon de Km Ă  vol d’oiseau, la Cour d’appel de Paris a jugĂ© Que si le fonds est situĂ© Ă  2km Ă  vol d’oiseau, il est en rĂ©alitĂ© situĂ© Ă  3,6 km Ă  pied, ce qui ne peut ĂȘtre considĂ©rĂ© comme suffisamment proche pour l’achat de pain ou viennoiseries, la notoriĂ©tĂ© des Ă©poux X n’étant pas telle qu’elle justifie un tel dĂ©placement pour une clientĂšle non motorisĂ©e ;Qu’il ne peut ĂȘtre tirĂ© aucune consĂ©quence des attestations contradictoires produites par les deux parties Ă©manant de salariĂ©s licenciĂ©s ou faisant Ă©tat de propos rapportĂ©s ;Qu’il rĂ©sulte de l’ensemble de ces Ă©lĂ©ments que le lien de causalitĂ© entre la baisse allĂ©guĂ©e du chiffre d’affaires et la rĂ©installation des Ă©poux X n’est pas Ă©tablie et que c’est Ă  tort que les premiers juges ont estimĂ© que le prĂ©judice Ă©tait Ă©tabli et allouĂ© des dommages et intĂ©rĂȘts pour une somme forfaitaire de 30 000 euros ;Qu’il y a lieu d’infirmer le jugement sur ce point; » Cour d’appel de Paris, PĂŽle 5 – chambre 5, 27 avril 2017, n° 15/12020.Sur la limitation gĂ©ographique, la Cour d’appel prononçait la nullitĂ© d’une clause de non-concurrence interdisant Ă  son dĂ©biteur d’établir une activitĂ© similaire Ă  celle du fonds cĂ©dĂ© par ce dernier pendant sept ans et sur toute l’étendue du territoire Cour a rappelĂ© que pour ĂȘtre valide, une clause de non-concurrence doit ĂȘtre limitĂ©e dans le temps et dans l’espace. Elle doit en outre ĂȘtre justifiĂ©e par la lĂ©gitime protection des intĂ©rĂȘts du crĂ©ancier, et ne pas ĂȘtre disproportionnĂ©e dans son objet. En ce qu’elle constitue une limitation de la libertĂ© du commerce et de l’industrie, elle doit ĂȘtre interprĂ©tĂ©e restrictivement ».Ella a retenu que au regard de sa durĂ©e et de son Ă©tendue, comme injustifiĂ©e pour la sauvegarde des intĂ©rĂȘts de la sociĂ©tĂ© cessionnaire, cette derniĂšre faisant valoir de maniĂšre inopĂ©rante que l’interdiction d’exercer sur l’ensemble du territoire n’empĂȘche pas M. X d’exercer son activitĂ© en Belgique, alors que le fait de lui imposer de transfĂ©rer son activitĂ© commerciale dans un autre pays que la France, fut il frontalier et proche, constitue une atteinte disproportionnĂ©e Ă  la protection de ses intĂ©rĂȘts lĂ©gitimes ».Dans une dĂ©cision de la Cour d’appel de BASTIA du 2 dĂ©cembre 2020, la Cour a estimĂ© que »Selon les formules, la clause doit ĂȘtre ainsi proportionnĂ©e au regard de l’objet du contrat » Cass. com., 4 janv. 1994, no 92‐ Cass. com., 11 mai 2017, no 15‐ ou aux intĂ©rĂȘts lĂ©gitimes Ă  protĂ©ger » Cass. 1re civ., 11 mai 1999, no 97‐ plus souvent, la disproportion exprime l’idĂ©e que la clause, tout en Ă©tant nĂ©cessaire, va au‐delĂ  de ce qu’il faudrait. Elle peut dĂ©couler du champ matĂ©riel de la clause, jugĂ© trop Ă©tendu par rapport Ă  l’objet du contrat par exemple, Cass. com., 9 juill. 2002, no 00‐ d’une clause de non-concurrence en droit commercialLe code civil et l’interprĂ©tation des clauses contractuellesLes articles 1188 Ă  1192 du code civil un des chapitres du code civil consacrĂ©s Ă  l’interprĂ©tation du contrat et donc de ses clauses l’article 1190 du code civil dispose que dans le doute, le contrat de grĂ© Ă  grĂ© s’interprĂšte contre le crĂ©ancier et en faveur du dĂ©biteur, et le contrat d’adhĂ©sion contre celui qui l’a son arrĂȘt en date du 11 fĂ©vrier 2020, la 2eme chambre commerciale de PAU rappelle que; Les parties sont donc en opposition sur le sens exact qu’il convient de donner au contenu de cette clause quant Ă  la distance minimale devant sĂ©parer les deux l’effet d’interprĂ©ter celle-ci, la Cour entend rappeler qu’une clause de cette nature est une stipulation par laquelle une personne, le dĂ©biteur, s’engage Ă  ne pas exercer d’activitĂ© professionnelle susceptible de concurrencer celle d’une autre personne, le crĂ©ancier. En raison de l’exception qu’elle apporte Ă  la libertĂ© du commerce et de l’industrie ainsi qu’au principe du libre Ă©tablissement, les restrictions qu’elle instaure sont d’interprĂ©tation outre, il convient Ă©galement de rappeler que, dĂšs lors que les parties s’opposent sur le sens Ă  donner Ă  ce qui est exprimĂ© dans une convention, la disposition dont il s’agit, par application de l’article 1158 ancien du Code civil, doit ĂȘtre comprise dans le sens qui convient le plus Ă  la matiĂšre du contrat, et qu’en application de l’article 1162 ancien du mĂȘme code, dans le doute, la convention s’interprĂšte contre celui qui a stipulĂ© et en faveur de celui qui a contractĂ© l’obligation. »Bien que les dispositions du code civil aient Ă©tĂ© modifiĂ©es s’agissant de l’interprĂ©tation des contrats – changement de numĂ©rotation et changement de texte – l’esprit de la loi est le mĂȘme, protĂ©ger la partie qui ĂȘtre dĂ©bitrice de l’obligation de clause, en cas de doute, doit s’interprĂ©ter en faveur de la partie qui doit respecter la clause de de la clause de non-concurrence de maniĂšre restrictive en droit commercialLa jurisprudence constante dĂ©finit la clause de non-concurrence comme une limitation Ă  la libertĂ© fondamentale d’entreprendre et en dĂ©duit de ce fait, qu’elle est d’interprĂ©tation matiĂšre commerciale, la jurisprudence a tendance Ă  considĂ©rer qu’une clause de non-concurrence doit s’interprĂ©ter de maniĂšre trĂšs titre d’exemple, dans un litige opposant un bailleur Ă  son locataire pour violation da clause de non-concurrence par le bailleur ayant louĂ© un autre local Ă  une sociĂ©tĂ© exerçant une activitĂ© similaire Ă  son premier locataire, la Cour d’appel d’Agen a retenu que Cela Ă©tant, il s’agit de chiffre d’affaires et pas de marge, seule notion Ă  considĂ©rer en la matiĂšre ; compte tenu de facteurs de dĂ©perdition de clientĂšle ne tenant pas spĂ©cialement Ă  la concurrence exercĂ©e par la LA FOIR’X », de la situation de crise lors des annĂ©es considĂ©rĂ©es et des marges bĂ©nĂ©ficiaires habituellement pratiquĂ©es dans le secteur, il y a lieu de condamner la XXX Ă  dĂ©dommager l’appelante du prĂ©judice subi par le fait fautif de la bailleresse par l’allocation de la somme de Euros de Ă©ventuelles pertes de marge sur les chaussettes n’ont pas Ă  ĂȘtre prises en compte, attendu que les clauses d’exclusivitĂ© ne protĂšgent, comme il a Ă©tĂ© dit plus haut, que le commerce principal autorisĂ©, Ă  l’exclusion des activitĂ©s connexes, complĂ©mentaires ou accessoires et qu’il s’agit en l’occurrence d’une zone marginale commune » Cour d’appel d’Agen, Chambre commerciale 1Ăšre chambre, 2 mai 2011, n° 09/01820.Toujours au titre de l’interprĂ©tation stricte de la clause de non-concurrence, une Cour d’appel a retenu que Attendu que cette clause de non concurrence, qui constitue une atteinte au principe de la libertĂ© du commerce et de l’industrie, doit ĂȘtre interprĂ©tĂ©e de maniĂšre restrictive ; que cette clause n’envisage pas l’intĂ©gralitĂ© de l’activitĂ© de transport de malades sur prescription mĂ©dicale et elle ne prohibe donc pas expressĂ©ment le transport par la sociĂ©tĂ© X
, qui a conservĂ© son activitĂ© de taxi, de malades dont l’état de santĂ© est compatible avec ce moyen de dĂ©placement ; que, d’ailleurs, les calendriers publicitaires Ă©ditĂ©s en commun par les sociĂ©tĂ©s Bernard X
 et Trans’ambulance pour les annĂ©es 2005 et 2006 -donc postĂ©rieurement Ă  la cession de la branche d’activitĂ©- mentionnent clairement le transport de malades assis » au rang des activitĂ©s de la sociĂ©tĂ© Bernard X
, dĂ©montrant ainsi que la volontĂ© des parties Ă©tait de permettre Ă  cette derniĂšre sociĂ©tĂ© de poursuivre cette activitĂ© ; qu’il s’ensuit qu’il convient de confirmer le jugement dĂ©fĂ©rĂ© qui a rejetĂ© les demandes de la sociĂ©tĂ© Trans’ambulance fondĂ©es sur une prĂ©tendue violation de la clause de non-concurrence que le fait de se mĂ©prendre sur l’étendue de ses droits ne caractĂ©rise pas en soi un exercice abusif du droit d’agir en justice ; que le jugement, qui a rejetĂ© la demande de la sociĂ©tĂ© Bernard X
 en paiement de dommages-intĂ©rĂȘts de ce chef, sera confirmĂ© » Cour d’appel de Limoges, 20 janvier 2011, 09/01378.La preuve du prĂ©judice en cas de violation de la clause de non-conccurenceQuant Ă  l’existence d’un prĂ©judice, et la demande prĂ©sentĂ©e en application de l’article 1382 ancien du code civil, devenu l’article 1240 du code civil, encore faut-il dĂ©montrer l’existence du dit l’espĂšce la baisse du chiffre d’affaires entre la sociĂ©tĂ© qui se dit victime de la violation de la clause de non-concurrence, si elle est rĂ©elle, doit ĂȘtre rattachĂ©e Ă  l’activitĂ© prĂ©tendument concurrent et ne peut concerner que la partie de la baisse du chiffre d’affaires de l’activitĂ© le crĂ©ancier de la clause de non-concurrence doit dĂ©montrer le lien de causalitĂ© entre cette baisse, le prĂ©judice invoquĂ© et l’exercice d’une activitĂ© ce titre, les tribunaux rejetteront les demande d’expertises prĂ©sentĂ©es par le crĂ©ancier, si cette expertise a pas pour but de palier sa carence Ă  dĂ©montrer le lien existant entre une baisse de son chiffre d’affaires et l’activitĂ© de l’autre demande d’expertise ne peut avoir que pour objet de chiffrer le prĂ©judice une fois cette dĂ©monstration cabinet LLA AVOCATS se tient Ă  votre disposition pour vous assister et vous conseiller dans le cadre de l’exĂ©cution d’une clause de non-concurrence

clause de non concurrence droit commercial