LĂźle Fraser (ou K'gari ) est situĂ©e juste au large de la cĂŽte sud-est du Queensland, en Australie, et est la plage la plus dangereuse au monde. L'Ăźle peut ĂȘtre habitĂ©e par des humains depuis plus de 5 000 ans maintenant, mais c'est un endroit exceptionnellement dangereux oĂč aller! Ses plages mortelles abritent pratiquement tout ce que Desplages aux forĂȘts, en passant par le sommet de l'Ăźle, Queimada Grande est infestĂ©e de serpents. Au total on recense prĂšs de 4 000 serpents sur l'Ăźle. Il serait donc presque impossible d'y poser les pieds. D'autant plus que le Onla surnomme l'Alcatraz de virus, l'Ăźle la plus dangereuse d'Europe.En mer Baltique, des laboratoires ultra-protĂ©gĂ©s sont dressĂ©s sur environ 1 kilomĂštre de long et 400 mĂštres de large. Selonles examens prĂ©liminaires, il aurait Ă©tĂ© piquĂ© par une mĂ©duse-boite, l'une des crĂ©atures les plus venimeuses au monde. Une tĂȘte transparente, de fins tentacules ondulant dans les eaux SituĂ©eĂ  une trentaine de kilomĂštres au large des cĂŽtes brĂ©siliennes, cette Ăźle abrite une population extrĂȘmement dense de Jararaca-ilhoas, un serpent au venin mortel. Ces serpents rĂšgnent en si grand nombre sur l’üle - ils n'ont pas de concurrents, ni prĂ©dateurs - que l’accĂšs au lieu est strictement rĂ©servĂ© aux scientifiques. L’üle de Miyake-jima Prochedes cĂŽtes allemandes, se trouve l’üle la plus dangereuse du monde. Science et Vie Junior, vous invite, en vidĂ©o, Ă  un voyage inĂ©dit sur cette Ăźle interdite RACE. l'essentiel AprĂšs sa blessure, la question du remplacement de l'attaquant toulousain se pose du cĂŽtĂ© du Stadium, alors que le mercato se termine le jeudi 1er septembre. Philippe Montanier n’a pas dĂ» prendre beaucoup de temps pour encaisser le choc de l’annonce de ce lundi 22 aoĂ»t. La blessure de Rhys Healey, son attaquant phare, laisse entrevoir un futur casse-tĂȘte comment faire pour le remplacer ? A lire aussi Ligue 1 - TFC rupture du ligament croisĂ© pour le buteur anglais Rhys Healey Depuis le dĂ©but de saison, l’entraĂźneur toulousain a fait confiance Ă  la nouvelle recrue hollandaise, Thijs Dallinga pour Ă©voluer Ă  la pointe de l’attaque toulousaine. Mais le jeune buteur deux rĂ©alisations en trois matchs de L1 doit encore prendre ses marques pour davantage peser dans le jeu violet. Onaiwu, Begraoui ou une recrue ? Mais qui pourra prendre la relĂšve en cas de pĂ©pin physique ou de suspension du Batave ? Ado Onaiwu semble tout dĂ©signĂ© mais il paraĂźt encore un peu juste pour la Ligue 1. De son cĂŽtĂ©, Junior Flemmings est toujours Ă  court de forme et ne s’entraĂźne mĂȘme pas avec le groupe pro. Auteur d’une belle prĂ©paration estivale avec les Violets, Yanis Begraoui devrait rapidement avoir sa chance. Mais l’ancien Auxerrois n’a pas le profil pour Ă©voluer seul en pointe. Ses entrĂ©es Ă  ce poste l’annĂ©e passĂ©e n’avaient pas Ă©tĂ© fructueuses et il semblait bien plus Ă  l’aise en position de second attaquant. Le risque de la pĂ©nurie... L’autre recrue Aboukhlal expliquait la semaine passĂ©e qu’il pouvait Ă©voluer sur tout le front de l’attaque mais Montanier a – jusqu’ici – dĂ©cidĂ© de l’installer cĂŽtĂ© gauche. À huit jours de la fermeture du mercato estival le 1er septembre Ă  23h, la question du recrutement d’un nouveau buteur va forcĂ©ment ĂȘtre Ă©voquĂ©e dans les couloirs du Stadium. Et Comolli n’avait pas prĂ©vu ça, alors que la cellule de recrutement doit d’abord s’activer pour trouver un dĂ©fenseur central et un arriĂšre droit. Brendan McFarlane directeur du recrutement et les scouts toulousains vont avoir du pain sur la planche pendant une grosse semaine. Au risque de s’exposer Ă  une pĂ©nurie d’attaquant pendant la saison. Le Liban, la "Suisse du Moyen-Orient", autrefois une lĂ©gende exotique qui fascinait le monde entier, est aujourd'hui embourbĂ© dans la pire crise Ă©conomique que ses citoyens aient connue depuis des dĂ©cennies. Un effondrement qui, jour aprĂšs jour, pousse non seulement les rĂ©fugiĂ©s palestiniens et syriens vivant dans le pays - puisque les situations compliquĂ©es dans leurs pays d'origine les ont contraints Ă  fuir vers le territoire libanais - mais aussi les citoyens libanais eux-mĂȘmes Ă  rejoindre une vague de migration qui ne cesse de croĂźtre. Selon les donnĂ©es publiĂ©es par les Nations unies, qui indiquent que 8 habitants libanais sur 10 vivent sous le seuil de pauvretĂ©, en 2020, plus de 1 500 Libanais - Palestiniens ou Syriens - ont tentĂ© de quitter le pays dans des embarcations prĂ©caires. Mais environ 75 % de ces migrants ont Ă©tĂ© interceptĂ©s par les autoritĂ©s, ou renvoyĂ©s Ă  terre. Et depuis, la situation n'a fait qu'empirer, le nombre de bateaux illĂ©gaux cherchant Ă  atteindre les cĂŽtes chypriotes augmentant de maniĂšre inquiĂ©tante. AFP/IBRAHIM CHALHOUB - Files d'attente devant une boulangerie de Tripoli, la ville portuaire du nord du Liban, oĂč les gens doivent parfois attendre pendant des heures pour obtenir un sac de pain pita arabe subventionnĂ©, qui se fait rare alors que la longue crise Ă©conomique vide les caisses de l'État "Je ne peux pas nourrir ma famille. Mon salaire suffit Ă  peine pour quelques semaines ... et voir un de mes fils errer dans le quartier en plongeant dans les dĂ©charges, Ă  la recherche de canettes et de plastique Ă  vendre, me brise le cƓur", tĂ©moigne Abu Abdullah, un livreur de Tripoli, Ă  Arab News. Un tĂ©moignage parmi des centaines, mettant en Ă©vidence les consĂ©quences sociales d'une hyperinflation qui dĂ©passe les deux chiffres, d'une dĂ©valuation de la monnaie de plus de 90 % depuis 2019, et des rĂ©percussions de la crise de Covid-19, de l'explosion du port de Beyrouth et de la guerre entre la Russie et l'Ukraine. "Je prĂ©fĂšre risquer ma vie en mer plutĂŽt que d'Ă©couter les cris de mes enfants quand ils ont faim", a conclu Abdullah. En raison Ă©galement de l'effondrement Ă©conomique, les sommes astronomiques que les passeurs exigent pour faire sortir les gens du pays par voie aĂ©rienne via trois aĂ©roports diffĂ©rents avant d'entrer sur le territoire europĂ©en incitent de plus en plus de personnes Ă  risquer leur vie dans des embarcations prĂ©caires qui devraient ĂȘtre utilisĂ©es pour traverser la MĂ©diterranĂ©e. AFP/ OZAN KOSE - Le cargo Razoni, battant pavillon de la Sierra Leone, transporte 26 000 tonnes de maĂŻs Ă  destination de Tripoli, au Liban Cependant, selon les analystes consultĂ©s par Arab News, le taux de migration illĂ©gale est actuellement en baisse en raison de l'augmentation des frais des passeurs, ce qui mettrait mĂȘme les routes maritimes dangereuses hors de portĂ©e financiĂšre de nombreux Libanais. Ce constat n'est pas partagĂ© par tous les spĂ©cialistes qui, en plus d'affirmer que les flux migratoires n'ont pas cessĂ© de croĂźtre, mettent surtout en garde contre l'exode des jeunes Libanais instruits, qui sont la clĂ© du redressement futur du pays. Cette situation est encore plus compliquĂ©e pour les millions de rĂ©fugiĂ©s de Syrie et de Palestine, qui sont traitĂ©s depuis des annĂ©es comme des citoyens de seconde zone. En plus d'avoir subi, dans de nombreux cas, de nombreux dĂ©placements, ces groupes n'avaient guĂšre accĂšs au droit de possĂ©der une maison ou des biens, de travailler dans des professions libĂ©rales ou d'exercer de nombreux droits sociaux ou politiques. AP/HASSAN AMMAR - Un homme porte le corps d'une fillette, tandis qu'un autre tire en l'air lors de la procession funĂ©raire de sept personnes tuĂ©es lors du naufrage d'un bateau rempli de migrants au cours du week-end, alors que la marine libanaise tentait de le ramener Ă  la cĂŽte, Ă  Tripoli, dans le nord du Liban, lundi 25 avril 2022 À la recherche du "navire de la mort" Dans ce contexte, le naufrage d'un bateau transportant 84 migrants - en majoritĂ© libanais, mais aussi palestiniens et syriens - le 23 avril est devenu un Ă©vĂ©nement d'importance internationale. Si les Ă©quipes de secours ont pu sauver la vie de quelque 45 personnes et rĂ©cupĂ©rer au moins une douzaine de corps dans les jours qui ont suivi la tragĂ©die, la disparition d'au moins 33 passagers plus de quatre mois aprĂšs le naufrage a suscitĂ© la solidaritĂ© d'AusRelief, une ONG australienne prĂ©sidĂ©e par Tom Zreika, un expatriĂ© libanais qui coordonne l'initiative "Children of Lebanon". Les restes des disparus, rĂ©cupĂ©rĂ©s pour donner aux familles la possibilitĂ© de leur donner "une sĂ©pulture digne de ce nom", ainsi que des objets d'intĂ©rĂȘt pour le dĂ©veloppement de l'enquĂȘte, seront collectĂ©s par le sous-marin Pisces VI qui a appareillĂ© de l'Ăźle espagnole de Tenerife dans le cadre d'une opĂ©ration financĂ©e par les dons de dizaines d'expatriĂ©s libanais, d'organisations privĂ©es et de nombreuses autres personnes, et qui coordonnera le travail de l'armĂ©e libanaise et de l'Ă©quipage du submersible. AP/BILIAL HUSSEIN - Les forces navales et le personnel technique libanais se prĂ©parent Ă  envoyer un sous-marin en mer MĂ©diterranĂ©e pour tenter de rĂ©cupĂ©rer une trentaine de corps Ă  quelque 450 mĂštres 1 000 pieds de profondeur Ă  l'intĂ©rieur d'un bateau de migrants qui a coulĂ© pendant la nuit il y a quatre mois Ă  environ cinq kilomĂštres 3,1 miles du port de Tripoli, dans des circonstances controversĂ©es, dans le nord du Liban, lundi 22 aoĂ»t 2022 À ce jour, on ne sait toujours pas si le naufrage est dĂ» Ă  une surcharge du "navire de la mort" - comme il a Ă©tĂ© baptisĂ© - ou s'il a Ă©tĂ© dĂ©libĂ©rĂ©ment Ă©peronnĂ© par la marine libanaise lors d'une opĂ©ration de nuit. Cette version est soutenue par plusieurs des survivants du naufrage. Cependant, la tragĂ©die du "navire de la mort" ne semble pas avoir convaincu les centaines de migrants qui continuent Ă  risquer leur vie chaque jour pour atteindre les cĂŽtes europĂ©ennes. En tĂ©moigne le dĂ©part de trois bateaux de pĂȘche - selon les sources - mal Ă©quipĂ©s avec environ 200 migrants, qui ont quittĂ© les cĂŽtes libanaises ce week-end. REUTERS/JUAN MEDINA - Des migrants font la queue pour le petit-dĂ©jeuner lors de leur sixiĂšme jour d'attente d'un port sĂ»r pour dĂ©barquer Ă  bord du navire de sauvetage de l'ONG Proactiva Open Arms One au milieu de la mer MĂ©diterranĂ©e, le 22 aoĂ»t 2022 Adieu au symbole de l'explosion de Beyrouth Pendant ce temps, le port de Beyrouth, théùtre de l'une des plus grandes explosions non nuclĂ©aires de l'histoire, a assistĂ© mardi Ă  l'effondrement total du cĂŽtĂ© nord des silos. Symbole de l'accident survenu en 2020 et qui a coĂ»tĂ© la vie Ă  plus de 200 personnes, fait plus de 6 500 blessĂ©s et causĂ© de nombreuses destructions dans la capitale libanaise. VIDEO đŸ‡±đŸ‡§ New silos collapse at blast-ravaged Beirut port Eight more grain silos collapsed on Tuesday after succumbing to damage from the devastating 2020 explosion - the third major collapse in a month — AFP News Agency AFP August 23, 2022 Tout au long de l'Ă©tĂ©, ce qui Ă©tait autrefois la plus grande infrastructure de stockage de cĂ©rĂ©ales du pays a subi d'importants effondrements partiels en raison d'un incendie permanent dĂ» Ă  la fermentation du blĂ© et du maĂŻs emprisonnĂ©s Ă  l'intĂ©rieur. Et mardi, les ruines du cĂŽtĂ© nord se sont finalement effondrĂ©es, rĂ©duisant les chances des centaines de proches des victimes de trouver de nouvelles preuves pour une enquĂȘte - visant Ă  dĂ©terminer les responsabilitĂ©s - marquĂ©e par d'incessants blocages et obstacles politiques et judiciaires. REUTERS/MOHAMED AZAKIRA - BĂątiment de la Banque centrale du Liban Ă  Beyrouth Une crise rampante et effrĂ©nĂ©e Depuis 2020, date Ă  laquelle la crise libanaise qui a dĂ©butĂ© un an plus tĂŽt s'est aggravĂ©e, la monnaie du pays a perdu prĂšs de 95 % de sa valeur, le pourcentage de citoyens vivant sous le seuil de pauvretĂ© a atteint 80 % et la population est confrontĂ©e Ă  des pĂ©nuries d'Ă©lectricitĂ© et d'eau et Ă  des pĂ©nuries des produits les plus Ă©lĂ©mentaires. Lebanon bread crisis is caused by a few things wheat quantity is reportedly limited bc bakeries claim not enough wheat and flour - 80% of wheat is from Ukraine and Russia 2. No wheat storage capacity since the Beirut blast damaged silos BUT reality is far from being just that — Dalal MawadŰŻÙ„Ű§Ù„ مŰčÙˆŰ¶ dalalmawad July 29, 2022 Le dĂ©clenchement de la guerre russo-ukrainienne n'a pas non plus amĂ©liorĂ© la situation. Le petit pays mĂ©diterranĂ©en avait l'habitude d'importer plus de 60 % de ses besoins en cĂ©rĂ©ales du pays europĂ©en. AprĂšs la destruction des silos du port de Beyrouth et l'interruption des approvisionnements ukrainiens, le Liban est Ă  peine en mesure de financer les subventions pour le pain pita, qu'il a dĂ» rationner. Et, pour l'avenir, la paralysie politique et la multiplication des obstacles internes et externes ne semblent pas ĂȘtre de bon augure pour la situation Ă©conomique et sociale des citoyens libanais. A la premiĂšre vue la belle ile situĂ©e en Atlantique Ă  environ 144 km de la zone cĂŽtiĂšre de la ville Sao Paulo du BrĂ©sil, parait un coin paradisiaque. Une superbe ile tropicale avec des plages vierges, jungle et eau limpide. Mais tous les brĂ©siliens se mĂ©fient de cet endroit Ă  tout prix. La raison ? L’ile est littĂ©ralement pleine de serpents venimeux extrĂȘmement dangereux. Les chercheurs et les autoritĂ©s estiment que l’ile est peuplĂ©e avec exemplaires de vipĂšres d’une espĂšce extrĂȘmement mortelle. C’est assez pour que cette ile soit nommĂ©e la plus dangereuse au monde. La vipĂšre de la mort, Bothrops insularis, est une espĂšce de serpent venimeux dont les dimensions moyennes peuvent atteindre 70 centimĂštres. Elles peuvent survivre 6 mois sans se nourrir et leur venin est 5 fois plus fort par rapport aux autres viperes. Ce type de viperes peut ĂȘtre rencontrĂ© seulement sur cette ile. Elles se nourrissent seulement avec des oiseaux marins. Si une personne est mordue elle meurt en moins d’une heure. Beaucoup de personnes arrivĂ©es pour cueillir des bananes ou pour explorer l’ile sont mortes. MalgrĂ© le fait que les habitants qui veulent impressionner les touristes affirment que les serpents Ă©taient amenĂ©s express sur l’ile par les pirates qui ont enterrĂ© les trĂ©sors, la vĂ©ritĂ© est complĂštement une autre. Les viperes ont Ă©voluĂ© durant des milliers d’annĂ©es sans intervention humaine. Il y a ans le niveau des ocĂ©ans a tellement augmente que l’ile a Ă©tĂ© isolĂ©e du reste du continent sud-amĂ©ricain et les serpents ont continuĂ© Ă  Ă©voluer en s’adaptant Ă  l’environnement spĂ©cifique de l’ile. Chaque mĂštre carrĂ© est habitĂ© par 4-5 viperes. Toute Ă©quipe humaine qui arrive sur place doit ĂȘtre accompagnĂ©e par des cadres mĂ©dicaux et des mĂ©dicaments anti venin La marine militaire brĂ©silienne y arrive chaque annĂ©e pour vĂ©rifier l’installation Ă©lectrique du phare qui depuis 1920 fonctionne en autonomie pour Ă©viter d’autres victimes humaines. La belle ile Ilha da Queimada Grande reste la plus dangereuse ile au monde. À la lecture de ce titre quelque peu curieux vous pensez sĂ»rement Ă  l’Australie. Enfin, si vous ĂȘtes arachnophobe. Mais ne vous inquiĂ©tez pas, ce n’est point le sujet du jour et il n’y aura donc aucune photo de mygale ici. MĂȘme si Ă  rĂŽtir c’est vraiment pas nous on parle du genre d’üle oĂč Ă  peine vous y mettez les pieds que votre espĂ©rance de vie doit se limiter Ă  5 minutes tout au plus.“Mais c’est qu’il est relou Ă  nous teaser comme ça celui-là”. Oui, je sais, mais il va falloir vous y habituer. Revenons-en donc Ă  nos moutons, Ă  savoir l’üle la plus dangereuse au se prĂ©nomme l’üle de North Sentinel et se situe dans le golfe du Bengale ocĂ©an indien. Qu’est-ce qui fait qu’elle est si dangereuse ? Eh bien tout simplement car il y vit une tribu autochtone prĂ©nommĂ©e les Sentinelles. Non, pas les sentinelles de Matrix
 Et cette tribu est on ne peut plus agressive envers ceux qui tenteraient de s’approcher un peu trop prĂšs de leur Ăźle gestes intimidants, lancers de javelots en bois
 Pas moyen de faire pote avec eux Ă  ces accueils peu chaleureux, des chercheurs ont alors essayĂ© une autre approche leur offrir des noix de coco, quelques objets en cuir et mĂȘme
 un cochon. Bah oui, tout est bon dans le cochon. Sauf qu’au lieu de le manger ou l’apprivoiser bah quoi ?, ces derniers l’ont tuĂ© et enterrĂ© sans mĂȘme chercher Ă  en savoir plus. Je sais pas vous, mais plus radical, on connaĂźt la dĂ©couverte de l’üle en 2004, bien d’autres tentatives ont Ă©tĂ© effectuĂ©es, mais on a enchaĂźnĂ© Ă©chec sur Ă©chec. Certaines sources disent que des contacts moins hostiles auraient Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©s depuis mais qu’ils ne se compteraient que sur les doigts d’une main. Difficile Ă  croire quand on sait qu’en 2006, deux pĂȘcheurs ont Ă©tĂ© tuĂ©s pour simplement avoir jetĂ© l’ ALORS, QUE FAIT LA POLICE ? Eh bien cĂŽtĂ© autoritĂ©s locales, on nous chuchote Ă  l’oreille qu’ils ont le droit d’y habiter sans ĂȘtre embĂȘtĂ©s par notre civilisation un peu trop moderne pour eux et que, comble du comble, il existerait un vide juridique autour de cette Ăźle. Autrement dit, seulement la moitiĂ© de celle-ci serait sous l’autoritĂ© Ă  savoir combien de temps survivront nos petits potes ainsi, sachant qu’aux derniĂšres nouvelles, ils Ă©taient environ nous, la question que l’on se pose vraiment, c’est si l’on peut dire que celles et ceux se vantant d’avoir fait le tour du monde sont des menteurs, Ă©tant donnĂ© qu’ils n’ont pas visitĂ© cette Ăźle ? Je vous laisse y mĂ©diter, on m’appelle pour le commencĂ© Ă  rĂ©diger une superbe description mais mon chat a dĂ©branchĂ© le cĂąble de mon ordi et depuis c’est la panne sĂšche. Ne vous inquiĂ©tez pas, c’est sur ma to-do. Le BrĂ©sil est souvent prĂ©sentĂ© comme un pays de records. Tout y prend une dimension inattendue et dĂ©mesurĂ©e. Une Ăźle brĂ©silienne a ainsi reçu le titre d’üle la plus dangereuse du monde par le Smithonian mag. snake-infested-island-deadliest-place-brazil. Mike Horn n’a qu’à bien se tenir. SituĂ©e Ă  40 miles marins de la station balnĂ©aire pauliste d’Itanhaem, l’üle de Queimada Grande, abrite, sur 40 hectares, une densitĂ© surprenante de Jararaca Ilhoa bothrops insularis ou lachetis insularis, connue par les herpĂ©tologistes francophones sous le nom de fer de lance dorĂ©. Plus de 5 000 serpents au venin potentiellement lĂ©tal attendent de pied ferme tout visiteur. Au-delĂ  de la seule densitĂ© exceptionnelle de bothrops insularis, c’est bien leur remarquable adaptation Ă  leur environnement qui fait l’objet de l’intĂ©rĂȘt des chercheurs de l’institut brĂ©silien de recherche sur les sĂ©rums Butantan. Cette sous-espĂšce a en effet dĂ©veloppĂ© un venin extrĂȘmement puissant pour empĂȘcher les seules proies disponibles sur l’üle, les oiseaux marins, de leur Ă©chapper aprĂšs morsure. L’üle de Queimada Grande a Ă©tĂ© isolĂ©e du continent par une montĂ©e du niveau de la mer il y a 11 000 ans. DĂ©s lors, les bothrops insulaires ont du devenir en partie arboricoles pour approcher les oiseaux. La puissance croissante du venin, aprĂšs un long processus d’évolution va permettre leur survie. Les oiseaux sont foudroyĂ©s sur place aprĂšs morsure et ne tombent pas dans la mer dans un ultime rĂ©flexe de survie. FermĂ©e Ă  toute visite, contrĂŽlĂ©e par la marine brĂ©silienne, seuls les herpĂ©tologistes de l’institut Butantan de Sao Paulo ont accĂšs Ă  l’üle pour y effectuer leurs recherches sĂ©rologiques. En mĂ©decine, les molĂ©cules de venin ont des applications de plus en plus importantes en cardiologie. Un remĂšde miracle contre l’hypertension est nĂ©e du fruit du travail des chercheurs de cet institut. Pour ces raisons et parce que certains collectionneurs sont prĂȘts Ă  y mettre le prix, des trafiquants s’aventurent sur l’üle pour capturer des serpents qu’ils pourront vendre 20 ou 30000 dollars, au risque de mettre en pĂ©ril une espĂšce dont l’intĂ©rĂȘt est immense pour la mĂ©decine et la comprĂ©hension de l’évolution des espĂšces.

l ile la plus dangereuse du monde